Dans tous les pays du monde se trouvent des exploités et des exploiteurs. C’est ainsi que fonctionne le monde capitaliste. La réalité matérielle est celle-là. Les hommes pour vivre tirent de la nature leurs moyens de subsistance. Pour cela ils travaillent. Dans le système capitaliste ceux qui possèdent les moyens de production décident du travail qui doit être accompli par les exploités avec pour seul objectif de s’accaparer toujours plus de moyens de production c’est-à-dire de s’enrichir. La recherche du profit est donc le seul motif des décisions prisent par les exploiteurs. Les exploités ne sont dans leurs mains que la dernière forme d’esclaves. Ils doivent leur donner les moyens de survivre et de se reproduire.
L’aspiration des exploités à avoir une vie meilleure ne peut que tendre à la suppression de ce mode de fonctionnement de la société pour aller vers une société où la recherche du mieux-vivre pour tous se substituera à la recherche effrénée du profit.
Cette lutte s’appelle la lutte des classes car exploités et exploiteurs sont deux classes sociales antagonistes. C’est cette lutte des classes qui est le moteur de l’histoire. Par le passé, avant même d’arriver au mode de production capitaliste, le monde a connu d’autres formes de civilisations au cours desquelles se sont formées des nations. Présenter aujourd’hui le fonctionnement du monde comme celui de luttes entre des nations ou de luttes entre des « blocs de nation » c’est nier la réalité matérielle du fonctionnement de la société : l’exploitation.
Les notions de pays chrétiens, blancs, arabes, noirs, juifs... comme celles de monde chrétien, arabe... ou de blocs du même genre est une hérésie visant à exacerber des haines qui ne peuvent que profiter aux exploiteurs dans leur volonté de faire se battre les exploités entre-eux.
Cependant, la notion de nation ne peut pas s’effacer du jour au lendemain. Elle devra perdurer un moment même après des révolutions socialistes qui ne peuvent se faire que dans le cadre des nations. Cependant, la défense des exploités dans la réalité première de la lutte des classes, nous amène à refuser de considérer que les nations se définissent sur des notions ethniques ou religieuses. Un pays appartient à ses habitants et nous défendons la démocratie et la laïcité dans tous les pays. Nous nions donc l’existence de pays juifs, chrétiens, musulmans, blancs, noirs...