En 1348, la moitié de la population du Paris de l’époque (environ 100 000 personnes sur les 200 000 que la ville comptait) succombèrent à un des épisodes d’une pandémie de peste qui touchait une large portion du globe.
Il y aura eu à l’époque un vaccin (même à ARNm, même à Adénovirus), la question de l’obligation vaccinale ne se serait pas posée car tout le monde aurait tendu le bras. Selon les variants le taux de létalité a été estimé entre 50% et 100%. Qui aurait couru le risque de refuser un vaccin ?
Quand nos sociétés sont en grave danger et que notre risque personnel est élevé, la question de l’obligation vaccinale n’existe pas. Elle existe quand nos sociétés risquent peu et que le risque individuel que chacun peut estimer est faible voire très faible.
S’agissant d’une maladie qui tue marginalement sous 60 ans (sauf pathologies pré existantes connues), faire courir un risque à la société entière alors qu’on prétend pouvoir protéger ceux à risque par un vaccin, paraît disproportionné.
Au demeurant on n’aura pas de vaccin avant 2023 (on n’a juste que des candidats en phase d’essai (avec beaucoup de cobayes il est vrai)).
Je trouve sain que des gens soient hésitants à courir un risque personnel impondérable pour un bénéfice collectif discutable (si on peut protéger ceux à risque).