Après son discours sur l’identité, le respect, le mérite, l’autorité, j’aurais aimé que M. Sarkozy en appellât à une minute de silence pour les neuf militaires français, morts dans le Sinaï le même jour.
J’aurais aimé qu’il s’en fût remercier le Tout-Puissant à Notre-Dame de Paris, plutôt que d’aller dîner chez Fouquet’s.
Et en guise de ’retraite’, qu’il se rendît auprès de nos soldats, stationnés au Liban et en Afghanistan partager leur bivouac et leur pain de munitions, plutôt que de se recueillir sur un yacht adjacent à celui d’Abramovitch l’oligarque...
Mais je suis resté un indécrottable romantique...