@Yann Esteveny
Je suis à moitié d’accord.
Notre régime est effectivement mafieux et a partie liée avec les multinationales, néanmoins le pouvoir politique central s’avère extrêmement autoritaire. Je ne sais pas si on peut encore l’appeler ’patrie’ mais c’est bien un état tyrannique, qui en même temps n’est qu’une province d’un plus grand ensemble : une sorte d’empire occidental, qui se voudrait mondial. Donc pour la destruction de la cohésion du pays-province c’est discutable (il peut y avoir cohésion par la contrainte comme en Chine). A cet empire manque toutefois un empereur : ce n’est pas le président des USA, c’est plutôt le pouvoir opaque des oligarques internationaux.
D’autre part il y a un embrigadement extrêmement violent via la propagande, un point commun des régime fascistes avec les régimes communistes les plus autoritaires. La réglementation des moindres petits gestes du quotidien évoque d’ailleurs plutôt le communisme que le fascisme. Tout cela justifié par un moralisme cul-cul-la-praline (ou village Potemkine), dont le modèle vient de la gauche.
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Je dirais que l’emballage et les méthodes de ’conversion’ sont pris à la gauche, que les objectifs sont mafieux (donc asociaux), mais que les vieux ressorts fascistoïdes (ségrégationnisme, soumission à l’autorité quelle qu’elle soit, appel au ’devoir’, voire la guerre pure et simple) sont mis à contribution autant que nécessaire.
Le mélange obtenu forme une bouillie tout à fait indigeste pour un occidental un minimum éclairé par l’histoire.