Avant de parler de commerce, parlons d’échanges. Et comment échanger des biens différents, certains périssables,etc... ? Quel peut bien être le dénominateur commun ? Certains diront la monnaie. Et déjà, la première immoralité est née : la monnaie d’échange. Car les monnaies (même l’or) n’ont aucune valeur intrinsèque : ce sont des croyances, uniquement.
Le vrai dénominateur commun aux biens que l’on échange, c’est le nombre d’heures de travail effectuées. L’heure de travail EST la valeur ajoutée, elle est la monnaie d’échange universelle et morale (le capital n’est qu’une accumulation de travail, qu’il faut maintenir ... par du travail). La monnaie a déjà permis à certains de vivre sur le travail des autres, le commerce n’est que la poursuite de ce vol (profit dans l’échange). La privatisation du travail d’une collectivité (capitalisme) a alors encore accéléré l’immoralité et le déséquilibre des revenus.
On peut bien entendu mettre un certain multiplicateur à l’heure de travail. Je crois plutôt que la frontière entre études et travail devrait être beaucoup plus poreuse (autonomie systématique à la majorité, qu’on fasse encore majoritairement des études ou que l’on travaille si les études ne sont pas pour nous). Et dans ce cas des études prises en charge par la collectivité, l’heure de travail pourrait être la monnaie, sans multiplicateur nécessaire. Si l’heure de travail était la monnaie d’échange, on réaliserait des investissements de manière scientifique au niveau d’une nation (que faut-il construire maintenant pour minimiser le nombre d’heures de travail tout en augmentant la qualité, diminuant l’empreinte écologique, répondant le mieux à la demande générale, etc...). Avec une segmentation des moyens de productions, certains secteurs sont sous-capitalisés (beaucoup d’heures passées pour un bien de faible valeur) d’autres sur-capitalisés (entreprises avec plus de moyens mais sur-investissement moins rentable pour la collectivité dans son ensemble que s’il était placé ailleurs), etc...
Evidemment, l’offre n’est pas toujours adaptée à la demande, mais ça ne doit rien changer au prix (heure de travail) des biens échangés : il faut partager les produits insuffisants (tout en essayant d’en produire plus) et arrêter de produire ceux qui sont en excés. La loi de l’offre et de la demande n’aboutit qu’à un vol supplémentaire : on joue plus sur l’apparence du produit que sur le fond, on fait des campagnes de pub qui sont un coût pur pour la collectivité pour modifier la demande avec la psychologie, on achète en gros pour créer des situations de pénurie pour revendre au compte-goutte au prix fort, etc...
La conclusion, c’est le vol et l’immoralité qui ont orienté toutes les lois économiques de notre société, tout simplement parce que ce sont les voleurs qui ont écrit les lois de manière unilatérale pour voler la majorité et continuer à augmenter sans cesse leur pouvoir. Si Macron reçoit 100 millions d’euros de Big Pharma pour faire injecter tous les français, son salaire de fonctionnaire sera toujours ridicule s’il voulait être honnête en décidant de servir l’intérêt général. Quand les inégalités sont aussi absurdes qu’aujourd’hui, la soumission (corruption) rapporte toujours plus que la moralité, à tous les niveaux, et ceux qui se sont enrichis avec ces lois immorales qu’ils ont écrites ont rendu la majorité de la population aussi immorale qu’eux.