Affaire Alstom, Montebourg dégaine tout va et cible Macron :
Mais l’«
affaire Alstom », comme il l’appelle, est aussi le récit d’un exécutif qui aurait laissé faire.
Montebourg met en cause à plusieurs reprises le manque de volontarisme de François Hollande :
« Je pense qu’aucun d’entre eux [Manuel Valls et François Hollande] n’avaient le désir d’affronter les Américains pour des affaires géopolitiques et géostratégiques », ajoute-t-il.
Arnaud Montebourg a œuvré, en vain, pour un rapprochement avec l’Allemand Siemens ou une nationalisation temporaire d’Alstom, comme Nicolas Sarkozy l’avait fait en 2004.
Il accuse Emmanuel Macron, alors secrétaire général adjoint de l’Élysée, d’avoir laissé lui aussi les Américains prendre le contrôle des activités énergies d’Alstom.