« En finira-t-on avec
les relents de pourriture parfumée qu’exhale encore la vieille putain
agonisante, la garce vérolée, fleurant le patchouli et la perte blanche, la République
toujours debout sur son trottoir. Elle est toujours là, la mal blanchie, elle
est toujours là, la craquelée, la lézardée, sur le pas de sa porte, entourée de
ses michés et de ses petits jeunots, aussi acharnés que les vieux. Elle les a
tant servis, elle leur a tant rapporté de billets dans ses jarretelles ;
comment auraient-ils le cœur de l’abandonner, malgré les blennorragies et les
chancres ? Ils en sont pourris jusqu’à l’os. » - Robert Brasillach, condamné
à mort pour intelligence avec les Allemands
à la libération.
Céline aussi écrivait bien, mais on ne peut plus citer l’un
de ces deux auteurs (dont je déteste les convictions) sans faire l’objet de
sanctions de la part de la bien-pensance. C’est plus facile de condamner à mort
ou de faire des sermons que d’argumenter.