On ne peut pas tout confondre.
Sous l’ancien régime, la répartition des richesses était
différente de maintenant.
Il y avait ceux qui produisaient la richesse, le Peuple, et
ceux qui la récupéraient pour en jouir.
La différence est la couleur du sang : rouge pour les uns,
bleu pour les autres.
Pour le bleu, on rappelle régulièrement que la famille
remonte assez loin dans le temps. Ce qui justifie le régime et son côté
immuable avec les privilèges. L’autre couleur est issue de la génération
spontanée.
Mais à quel moment y a-t-il eu cette distinction ?
Est-ce qu’à l’époque de Cro-Magnon on parlait déjà de sang
bleu ?
Qu’est-ce qui est à l’origine de cette mutation génétique ?
Il paraît, selon certains, car on n’en a pas trouvé mention
à Lascaux, que le premier sang bleu était celui qui courrait le plus vite et
qui frappait le plus fort. Ce qui paraissait tout à fait noble. Le gourdin
étant entre de bonnes mains, le régime héréditaire a été établi.
Après, pourquoi en changer ?
En fonction de la taille du gourdin, on a défini une
hiérarchie du baron au protosébaste (pas facile à placer).
Mais ce temps là est bien fini.
La démocratie est passée par là et les richesses sont
réparties entre tous les acteurs qui la produisent et en proportion de leurs
efforts.
Ou presque…