Bonjour I.A.,
Merci pour votre retour. Je ne suis pas d’accord avec vos « chatouilles » pour être honnête, en tout cas pas en totalité. Bien que que la pandémie ait conduit à bloquer tout mouvement social, il reste à savoir s’il s’agissait d’une volonté ou non délibérée. Au travers de votre analyse j’ai l’impression que vous le pensez. Moi, je ne le pense pas, et considère que les autorités ont eu la trouille bleue d’une pandémie massivement dangereuse, d’où les confinements, en tous cas les premiers. Sur ce point, en tant qu’ancien microbiologiste, je ne peux leur donner tord, car si l’on avait eu pour agent causal de la pandémie un dérivé du coronavirus à l’origine du MERS au lieu d’un coronavisrus type SARS CoV2, on aurait eu des taux de létalité de l’ordre de 35% ! Bref un vrai massacre.
Cependant, je pense que les mesures mise en place ensuite ont possiblement été vues comme une opportunité de calmer les mouvements sociaux. C’est possible. La « crise » des gilets jaunes (qui à mon sens n’est pas une crise car elle se poursuit sous d’auters formes) a elle aussi flanqué la trouille au pouvoir, qu’il soit politique ou financier, ce qui, comme je le dis, concerne souvent les mêmes groupes de personnes. On le voit avec les mesures du quoi qu’il en coûte, et sur les réductions de prix que l’Etat a mis en place en regard du prix des carburants.
Sur l’Ukraine, je crois que l’on est dans un registre totalement différent. C’est de la géopolitique, avec, j’en suis persuadé, une guerre qui est une guerre pour des ressources : l’eau potable et l’électricité entre autre, en regard de l’annexion de la Crimée.