En somme, certaines idéologies devraient régulièrement faire une « analyse anti-virus », sans quoi elles se pervertissent doucettement.
D’autres, au contraire, profitent de la confusion liée aux « pandémies virales » qui en résultent, pour adopter les tics et/ou les tocs de ces idéologies « contaminées », et ainsi se faire passer pour ce qu’elles ne sont pas.
Et puis il y aurait ces idéologies qui n’en sont pas. Des pantomimes, en quelque sorte. Des chansons de geste, soit accompagnées à la flûte, soit accompagnées de pugilats massifs...
C’est peut-être essentiellement une question de vocabulaire : certains mots étant historiquement associés à une idéologie reconnue, et pas à une autre.
Raison pour laquelle il est mieux parfois d’aborder certains sujets en parfait néophyte.
Après nous avoir expliqué tout ça, vous vous lâchez tout de même sur la fin, ce nous vaut des passages remarquables :
« La fin des grandes dictatures fascistes [...] ni celui qui est avare de gains et de victoires rhétoriques faciles, qui pullulent aussi dans la bureaucratie de gauche. »
« Trêve de parenthèses et reprenons sur l’enjeu révolutionnaire [...] où chacun peut se rêver milliardaire, de Bernard Arnault à la jeune d’origine immigrée en passant par l’ouvrier senior mis sur le carreau après des vagues de désindustrialisation. Toute la contradiction est là. »
Le capitalisme a gagné dès lors où il a réussi à déguiser sa propagande en mini-contes émouvants, alléchants et grand-public : la publicité, toute la pub, radiotélévisée, en images, en textes ou en bandes dessinées - n’est autre que de la propagande capitaliste.
Merci pour ce texte.