Votre analyse me paraît très juste.
En ce qui concerne l’aspect masculin du pouvoir, il suffit de rappeler que la démocratie en France ne date que de 1945...
Le conditionnement des petites filles me paraît un sujet très préoccupant dans un contexte de très forte compétition de masse. Les parents actuels ont tendance à « sur-féminiser » leurs gamines pour en faire des femelles dominantes. En effet, les femelles dominantes dans notre société sont celles qui sont supposées le plus plaire aux hommes.
Il me semble que plus que jamais les femmes se considèrent comme des objets à vendre, dont il faut avant tout soigner le marketing et l’emballage.
L’échec, pour une femme, ce n’est pas de perdre son travail, de ne pas faire un travail assez qualifié, de ne pas s’accomplir sur le plan intellectuel et moral, c’est toujours de perdre son compagnon.
Il est invraissemblable que plus de femmes ne réagissent pas au caractère ridicule et dérisoire d’une telle situation. Elles sont de ce point de vue fortement responsables de l’image que les hommes ont d’elles : des être dépendants et incapables de se débrouiller toutes seules, de réfléchir de façon autonome ou de prendre des décisions pondérées.
Certes, dans les rapports de couple, peu d’hommes supportent encore d’être dominés intellectuellement et financièrement par leur femme. Le problème était déjà posé il y a plus d’un siècle par Maupassant (Bel Ami) et l’évolution est d’une lenteur accablante.