On a plusieurs générations consécutives qui ont goûté à la vie facile parce que nous avons dévoré et gaspillé des ressources qui n’existeront plus demain pour ceux qui nous suivent et auront laissé des conséquences induites à gérer après nous (le déluge).
On a tous goûté à un train de vie qu’on savait non généralisable à l’humanité entière et dans la durée, sans soucis du lendemain, les plus riches étant les plus accrocs et les moins à même de décrocher de cette drogue dure.
S’il y a bien pire que nous, nous sommes indéniablement à l’origine du problème et pas d’un semblant de solution. La sobriété volontaire sur tous les plans n’est considéré par presque personne, chez les smicards et par personne chez les milliardaires...
Or un smicard a déjà un niveau de confort de vie impensable à généraliser et à soutenir dans la durée.
Par addiction et myopie (volontaire et involontaire) on s’est trompé sur bien trop de choses pour faire machine arrière par acte de volonté. Il faudra donc que des contraintes naturelles ( chaotiques) ou réglementaires (planifiées) nous poussent à le faire.
Il est compréhensible que ceux qui sont les plus accrocs en terme de confort de vie (les plus riches) soient à l’origine de ce plan et ne s’incluent pas dedans.