Ce n’est pas le principe du numerus clausus qui est en cause : il faut le conserver car si 60 000 candidats se présentent pour par exemple un besoin de seulement 8 000 postes, ce serait stupide de former pour rien 52 000 étudiants pendant 10 ans !!!
MAIS, le coupable, c’est celui qui en a fixé la valeur (par exemple 8 000) à un niveau beaucoup trop bas pour répondre à nos besoins légitimes.
Prévoir et planifier/contrôler c’est bien.
Mais il faut prévoir juste.
L’erreur est humaine et tout le monde peut se tromper, mais le scandale est de persévérer dans l’erreur.
Il y a bien longtemps que nous manquons de professionnels français, largement plus que le temps des études (pourtant longues).
Le scandale est donc de ne pas avoir revu à la hausse la valeur du numerus clausus avant de tomber dans la pénurie.