Papier intéressant, merci.
Quand on constate la dynamique que vous évoquez :
« La démocratie progresse là où elle était faible, mais régresse là où elle était forte. »
le ’groupe’ des « éduqués supérieurs » de tous bords finissent par se sentir vraiment supérieurs aux masses populaires. Dès lors, le suffrage universel leur apparaît comme une contrainte, un frein. Et certaines décisions stratégiques se voient transférées à une entité non élue. Mais cooptée : Bruxelles. C’est un bond acté vers l’oligarchie.
L’abstention est un bon indicateur de l’irritation impuissante des citoyens de tous bords, quand l’essentiel est décidé ailleurs."
... On ne peut s’empêcher de penser à un bête cercle vicieux, exactement le même que décrit par Ibn Khaldoun : « Les temps difficiles créent des hommes forts, les hommes forts créent des temps prospères, les temps prospères créent des hommes faibles, les hommes faibles créent des temps difficiles ».
Ça nous ramène à une autre dynamique universelle : l’enfance (apprentissages), la jeunesse (facilités), la maturité (stabilité), la vieillesse (déclin).
... Autant dire à notre condition de mortels, laquelle détermine la vie et le déclin de nos sociétés.