Je relirai, et relirai encore cet article qui me touche et m’interroge, qui me fait m’interroger plutôt, énormément et de manière subtile jamais vécue sur ce site.
J’ai tendance à synthétiser les choses que je comprends, et peut-être à les figer.
Il y a tellement de niveaux d’analyses, d’angles de regards, de perceptions différentes et tellement de lieux personnels où être touchée qu’il est difficile de les exprimer. cette manière d’exprimer deux niveaux masculins et deux niveaux féminins de cette façon m’a beaucoup parlé : je fais partie de ces gens dont on dit qu’ils sont autant féminins que masculins, aussi n’ai-je jamais été ni exploitée ni exploiteur mais cette façon de dire les choses me donne envie d’y réfléchir plus avant.
Il y a un mode d’être : adaptable ou décisionnaire ; on le classe féminin/ masculin
mais ce n’est pas seulement ça.
Il y a un mode : aimer, ou être aimée, désirer ou être désiré, et cela ne correspond pas au sexe physique, même si on devine que le passif est encensé féminin. ( c’est exprès que j’ai accordé, au pif, l’un féminin, l’autre masculin parce que ce n’est pas un calque ! )
Créer/ exécuter, commander/obéir, pareil, on ne trouve pas de correspondance exacte avec les sexes, et pourtant on l’insinue.
Sinon, en ce qui concerne l’époque actuelle, elle s’inscrit tout à fait dans l’adolescence de l’humanité ( occidentale ) avec le meurtre du père, l’outrance inverse au consensus périmé, oui, on peut parler de contraintes et de rejets, mais plus dans les classes bourgeoises que dans le peuple, tout ça avant de trouver le moyen terme qui correspondra mieux à la réalité. On n’évolue jamais en ligne continue, surtout quand on est un civilisé qui a perdu son animalité.
J’ai et je réfléchis beaucoup à cette engeance actuelle que j’ai du mal à appeler « femmes » puisqu’elle se montre faible et suppose ou impose qu’on respecte sa faiblesse, sans jamais oublier l’argent ! ce qui pervertit ça, comme tout le reste : une femme libre n’est pas une femme qui considère qu’elle le vaut bien !!!
je vais m’arrêter là parce que j’élucubre mais qu’il me faudra beaucoup plus que ce petit carré pour arriver à me satisfaire, mais bon, je balance quand même mes élucubrations.
Merci en tout cas pour ce texte qui m’invite à nommer, c’est-à dire à regarder, réfléchir, envisager plus largement et non plus comme une donnée qui ne me pose aucun souci.