Il n’est pas prévu de connecter la Rosselkhozbank à SWIFT dans le cadre de l’accord céréalier, nous ont indiqué des sources diplomatiques à l’ONU.
Auparavant, l’agence turque Anadolu avait affirmé que les nouvelles propositions de l’ONU sur la reprise de l’accord céréalier contenaient des options pour lever certaines restrictions imposées à la Fédération de Russie.
Selon l’agence, les principaux éléments « sont l’inclusion de la filiale européenne de la Rosselkhozbank russe dans le système SWIFT, le déblocage des actifs des entreprises russes impliquées dans la production d’engrais gelés en Europe ».
« Auparavant, il était déjà proposé d’effectuer des règlements via le système SWIFT avec une filiale de la Rosselkhozbank, mais pas avec la banque elle-même.
Nous parlons du développement de ces idées », a expliqué l’interlocuteur de notre agence.
La source a expliqué que l’ONU et la Turquie ne peuvent pas assurer de manière indépendante la connexion d’une filiale de la Rosselkhozbank à SWIFT ; cela nécessitera le consentement de l’Union européenne et des États-Unis.
De plus, comme l’a indiqué l’interlocuteur, la mise en œuvre technique de cette idée pourrait prendre plusieurs mois.
TASS