Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger dit-on !
Ce fut vrai un temps, mais cet aphorisme à subit comme notre nourriture des transformations notables surtout après guerre ou la « populasse » affamée par des privations à voulue de nouveau consommer et à outrance en plus. Notons au passage que cette privation n’a pas tué grand monde.
Puis le vivre dans l’esprit de certains se traduit évidemment par « profit », comment donner à tous ces gens affamés de la nourriture, coûtant peu et surtout en leur offrant la possibilité de la conserver le plus longtemps possible, constituant ainsi des « réserves », achetant plus que nécessaire sous l’action incroyable du « manque » possible.
Nous avons eu des exemples hallucinants lors de l’épisode « Covidien ».
Bref, la « science » et la « chimie » sont venues au secours des « nourrisseurs », se moquant bien des éventuels dégâts causés tant à la nature qu’au consommateur, je ne suis même pas sûr que ces derniers aient fait parti des pensées initiales.
Et de toute façon, si « dégât » il y a, ce n’est pas de la faute du « nourrisseur », mais du consommateur, qui abuse, ne sait pas se réguler, sur-consomme.
Le gentil nourrisseur ne se contentant que de mettre à disposition le produit ardemment réclamé, il n’est pas maître ni de son achat, ni de la quantité consommée et encore moins de sa fréquence de consommations, due à des éléments sociétaux qui n’ont rien à voir avec la production, ni la composition du produit alléchant.
Bon, peut être met il à l’insu de son plein gré, un peu de poudre de perlimpinpin, destinée à stimuler quelques neurones liés à l’appétence, mais c’est bien tout.
C’est toujours de la faute des autres ! Est un comportement qui se généralise, pour se dédouaner de sa propre responsabilité dans bien des domaines et situations.
La « victimisation » appelée dans les temps anciens « irresponsabilité » n’est pas prête de s’arrêter. Ce n’est pas de ma faute si ma maison est en dessous du niveau de la mer et que je suis inondé, le coupable c’est la mer qui monte ! Etc..... Ce n’est pas de ma faute si je mange des Mc Do trois fois par semaine avec du Coca, c’est la société qui va vite qui m’y force et la pub !