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Enki Enki 5 mars 08:53
 Très bon article. Je ne suis pas rassuré de son évaluation à moitié favorable seulement.

Ce sont bien les pièges mentaux de division et contrôle des pensées qui empêchent l’union civile ou populaire pour reprendre la main sur les intérêts communs. Ajoutons le dernier qu’on nous a greffé dans les cerveaux : complotisme/anti-complotisme.

Macron a parfaitement compris les artifices électoraux que sont devenus la gauche/droite. Il a rassemblé les bobos « hard » (droite) et « cool » (gauche). C’est pour cela qu’il est réélu : l’écrasante majorité le rejette, mais les pathologies de la droite et de la gauche servent de repoussoirs. 

Le vrai clivage de société, aujourd’hui, est bien le mondialisme (ou globalisme, sans chipoter ici sur les mots) / nationalisme (indépendantisme). Au moins, on reviendrait aux réalités, aux affaires commune, à la res-publica.

Ce qui l’empêche est le dévoiement du mot « nationalisme », que vous employez : localisme et souverainisme n’en sont que des euphémismes.
Le mot « nationaliste » a perdu son sens : Hitler ne l’était pas, puisqu’il a conquis l’Europe. Ou les mots n’ont pas de sens, et c’est le cas ici. Il était impérialiste, qui est son contraire. Quand les trois conditions sont rassemblées : un territoire, une population, un Etat : il y a nation. Quand il y a des nations, il n’y a pas d’empires, ni substituts, comme l’oligarchie ou la théocratie. 
Les traités de Westphalie ont réglé les conflits récurrents du continent européen entre royaumes, empires centraux et religions, justement avec le principe du respect mutuel des nations, ou du chacun chez soi. Par extension, le nationalisme a créé toutes les nations du monde, y compris celles émergées contre les colonies du siècle passé Le nationalisme, c’est justement la paix, contrairement à l’oxymore qui a été enfilé dans nos méninges.
Mais ça demande maintenant toute une pédagogie à réexpliquer la vertu cellulaire et géopolitique de la nation.

L’écologie, c’est comme les écosystèmes, ça procède du local et non du mondial. L’eau et le vent sont des vecteurs d’échanges, pas les fabriques.

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