En fait, Macron n’a pas parlé d’attaquer la Russie et moins encore de la bombarder, mais de participer activement à la défense de l’Ukraine sur son territoire. C’était apparemment pour bomber le torse, car il a rétropédalé par la suite, parlant de conseillers ou techniciens militaires.
La question de la bombe se pose de manière plus générale, et c’est inquiétant pour nous. En effet Macron envisage un éventuel retrait du parapluie nucléaire américain, et de substituer la protection de l’Europe par notre force de dissuasion, or elle n’est pas dimensionnée à cette échelle, et cela nous désigne comme adversaire automatique sur tout conflit quelque part en Europe.