@C’est Nabum
Bonjour,
C’est avec une certaine nostalgie que j’ai parcouru votre post, avouant ne pas trop avoir prêté attention à la condition canine, mais plutôt au précieux breuvage contenu dans les bidons.me rappelant certains souvenirs d’enfance pour l’adorateur de ce produit que je suis, ce qui change des lectures habituelles de AVX.
Mais vous avez écrit :
"dont nous buvions encore le lait à la sortie du pis en dépit de sa nocivité pour le corps humain"
Argh....Là, je suis étonné de la présence de cette phrase, qui tranche avec l’évocation historique de votre récit. La pseudo nocivité n’a d’ailleurs jamais été réellement prouvée, encore aujourd’hui le conditionnel est de rigueur dans les propos. On sait « tous », enfin pour les plus anciens que le lait « frais » ne le reste pas longtemps, même bouillu à l’ancienne d’ailleurs. Des bactéries pouvant s’en emparer à l’insu de notre plein gré, d’où un certain « danger ».
C’est la diffusion de ce produit très loin des fermes, pour que la campagne arrive en ville afin d’abreuver les nourrissons urbains affamés, qui a entraîné ce phénomène, d’où les altérations du produit. Pasteurisations, etc. Certes c’est efficace, mais destructeur quoi que l’on en dise.
Le lait encensé hier pour ses vertus importantes lors de l’enfance, est passé par un stade presque que de danger, ayant subis des campagnes « pseudo-médicale » sur une modération importante de sa consommation, voir une non consommation. En exagérant légèrement je dirais même qu’une génération de nourrissons disaient à leur génitrice, cachez ce sein nourricier que je ne saurais voir, ce dernier étant à minima incapable de réaliser une pasteurisation obligatoire.
Bref quelques décennies plus tard, le même monde « médical » des pays dits « développés » a constaté une certaine « décalcification anormale », je passe sur les justificatifs de ce retournement de situation, tellement certains sont risibles, aujourd’hui nous pouvons lire qu’il n’est pas indispensable, mais recommandé...... Alors nous avons assisté à un retour en force du lait, et de ses produits dérivés.
Pendant cette époque et cela dure toujours, le complexe industrialo-commercial s’est emparé du sujet pour vendre des produits laitier, finissant par être expurgés du meilleur.
Subsiste toujours en rayon des produits étonnant avec des appellations telles que : cru, pasteurisé, entier, demi-écrémé, écrémé, sans matières grasses, micro-filtré, bio, le summum revenant au « sans lactose »....étonnant non ? Et du faux lait, un espèce de truc végétal, car il est bien connu que l’humain descend de l’herbivore, pendant toute son évolution, il n’a cherché qu’à consommer du végétal et point de viande.... Encore moins du lait.
Comme pour certains breuvages, le lait à des saveurs, qui ne sont pas les mêmes en fonction de la saison, les laits industriels d’aujourd’hui ont été éradiqués de ces derniers au profit d’un produit standard, uniforme par sa couleur et ses saveurs. Ce qui en dit long soit sur les conditions d’élevage des bestioles à cornes ou les traitements. Je suis sûr que le lait du XX et XXI siècle est normalisé, si ce n’est même avant.
Bref, jeune ! Oui je le fus, j’ai consommé assez souvent du lait à la ferme, à peine la traite terminée, du lait encore un peu tiède que la charmante bestiole avait fourni. Je n’ai jamais eu aucuns troubles.
Par contre, plus de soixante plus tard, l’organisme soumis à des décennies de « bouffe normalisée », de pollution et autres avantages dû au progrès.
Ayant le bonheur de pouvoir acheter du vrai lait dans une ferme non loin de chez moi. J’ai tenté de consommer à nouveau du lait « frais » du vrai, qui provient d’un animal que je vois paître non loin, pas d’une usine, donc du producteur au consommateur, l’exemple du circuit court, pour me rappeler des souvenirs d’enfance.
Mal m’en a pris. Mon système digestif fragilisé par le progrès, n’a point supporté. Donc le précieux breuvage bénéficie désormais mon attention soutenue, lors de son chauffage, destiné à éradiquer les fameuses « bactéries » hier non nocives, mais plus aujourd’hui.
Intolérance au vrai lait naturel développée avec le temps ? Incroyable.........
Enfin, bref j’ai pu et j’apprécie toujours l’énorme différence de goût entre mon lait de ferme bouillu à l’ancienne et le meilleur du lait du commerce. Cela n’a rien à voir.
Outre les apports diminués, la perte gustative engendrée par le progrès est tout simplement folle, frôlant même l’impensable, il serait trop long de les décrire, mais il est vrai que certaines générations disparaissant peu à peu, cela n’aura plus aucune importance, dans l’avenir. Le précieux breuvage n’ayant plus de
D’ailleurs, je me demande bien, si ma ferme aura le droit dans quelques années de vendre son lait frais au quidam.
Quidam bien sûr considéré comme totalement ignorant des dangers liés à la consommation de ce produit. Il est vrai aussi que ce n’est pas un sujet viral des réseaux sociaux.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération