Philippe Val a entièrement raison... et contrairement à beaucoup de zozos, il vit sous protection policière en raison de ses engagements contre l’obscurantisme religieux... Evidemment, il ne s’est pas engagé contre « le bon » obscurantisme religieux... il aurait dû s’en prendre aux catholiques, voire aux juifs, mais pas à l’islam... donc, les socialo-communistes sont fous de rages.
Pourtant, sa position devrait faire consensus y compris à l’extrême-gauche. Il est évident que l’islam doit renoncer à la contrainte (interne et externe) s’il prétend avoir une place dans une société ouverte et libérale. Ce n’est pas très compliqué à comprendre.
Le fait, ensuite, d’apprécier ou non cette orthopraxie sémitique médiévale relève du goût personnel de chacun. De même qu’on peut apprécier le catholicisme, le judaïsme, le bouddhisme, le chamanisme, le druidisme, etc. à titre purement individuel. Mais l’usage de la contrainte (interne et externe) est une ligne rouge. Pour n’importe quelle doctrine. L’islam doit s’y plier comme tout le monde. Et les postures victimaires de la Grande Mosquée sont impuissantes à ce sujet.
D’un point de vue socio-civique, il est élémentaire de comprendre qu’on ne peut pas avoir une société ouverte et libérale sans ce renoncement à la contrainte. Ou alors on passe à une société socialo-féodale, où l’individu citoyen disparaît au profit de communautés d’assignation. Ce modèle étato-collectiviste fait sans doute rêver les bolchévistes et les néo-féodalistes, mais qu’on ne nous parle plus de liberté de conscience ni d’émancipation de l’individu. Et dans une telle société où les communautés seraient mises, de facto, en concurrence, les minorités les plus faibles seraient inévitablement passées par pertes et profits (femmes, juifs, homosexuels, etc.).