Effectivement, dans l’Italie de Meloni, issue d’un parti frère du RN, il y a vraiment beaucoup de cocus.
Prenons ceux qui voulaient prendre leurs distances avec l’UE : Meloni s’est avérée parfaitement compatible UE.
Prenons ceux qui voulaient couper toute aide à l’Ukraine : Meloni continue à envoyer des fonds en Ukraine.
Prenons ceux qui voulaient lutter contre l’immigration clandestine : sous Meloni, il n’y a jamais eu autant d’immigration clandestine et légale.
Prenons les Italiens qui vivaient à la limite du seuil de pauvreté : ils sont maintenant en dessous de ce seuil. « Grâce » à une mesure prise par Meloni issue du parti néofasciste Fratelli d’Italia, annonçait la suppression à venir du reddito di cittadinanza, le revenu de citoyenneté destiné aux personnes n’ayant pas ou très peu de revenus. A ce moment-là, peu ici y prêtaient attention parmi les le plus d’un million de bénéficiaires que compte l’Italie qui se sentent abandonnés par la classe politique.
Le 1ᵉʳ août, la mesure sera effective, dans un contexte d’inflation record dévastatrice pour les plus pauvres : +8,1 % en 2022, +5,7 % en 2023.
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Il n’y a aucune raison de penser que le RN, au pouvoir en France, se comporterait différemment de son pari frère italien.
Et cela ferait énormément de cocus en France, cocus de droite, d’extrême-droite, du centre, de gauche, d’extrême-gauche.