Oui, tu as raison, Alinea.
On vit les derniers instants d’un monde complètement dégénéré.
Ce pauvre Patchwork en est une illustration. Incapable de prendre la décision qui s’impose (foutre le camp) il reste là dans son camping où tout doit être interdit (trop dangereux) sauf regarder la télé, et il paie pour y rester !
Moi qui suis d’une génération moins « civilisée » (moins avachie) j’aurais pris la tangente depuis longtemps pour vivre vraiment, quitte à voler ma nourriture dans les champs, faire des petits boulots contre un sandwich ou une bière, ou une nuit dans une grange. Mon père a fait cela au même âge, pour ne pas partir en Allemagne, il a eu faim et froid, mais il ne s’est jamais rendu.
Seulement... Il faut un peu de courage pour vivre, et ça personne n’a osé le dire à Patchwork. Civilisation de merde, où on n’ose même pas parler d’effort à un paumé.