Une promotion pour Mélenchon
« Or, pour
l’instant, alors que d’un point de vue intellectuel, beaucoup de députés
socialistes ne seraient pas opposés à faire cette grande coalition, ils meurent
de trouille de se faire accuser par les mélenchonistes d’être des traîtres à la
gauche, et surtout, de laisser à Jean-Luc Mélenchon l’exclusivité du terrain à
gauche dans la perspective de l’élection présidentielle de 2027 (leur problème,
c’est que ni les socialistes ni les écologistes n’ont de candidat solide et
sérieux à l’élection présidentielle, donc, dans tous les cas, Jean-Luc
Mélenchon préemptera le terrain à gauche). »
Après une excommunication médiatique pour antisémitisme,
servie par toutes les nuances de tartufferies aussi variées et appétissantes qu’un
présentoir de pâtisserie dans un fast-food, voilà t’y pas qu’il bloque, avec
ses petites mains, les gentils et les plus sympathiques des socialistes dans
leur désir de redevenir enfin raisonnables, à l’ancienne, afin de continuer le
bon travail commencé. Interrompu, malencontreusement par un mauvais concours de
circonstance imprévu, alors que nous venons de connaître ce qui restera parmi
nos meilleures années depuis longtemps. Et que nous pourrions tranquillement
continuer de tourner en rond en nous tenant par la main et en chantant, pourquoi
pas, « ça ira mieux demain », chaque samedi, par exemple, à 20 heures,
en ouvrant sa fenêtre. En ouvrant aussi une convention citoyenne en charge de la promotion
de la bonne ambiance afin d’en débattre
au parlement.
On se
demande alors pourquoi, pour ces analystes si perspicaces, les prochaines présidentielles
pourraient être un danger ?
D’accord
nous n’avons plus de Bastille, mais il doit bien y avoir un moyen de mettre au
frais un Mélenchon et toute sa smala quelque-part.