« La démocratie ne sert qu’a une chose : donner une légitimité incontestable au pouvoir ». Nous ne sommes donc pas en démocratie mais dans un régime plébiscitaire. Et, de toutes façons, selon moi l’état devrait être réduit au minimum et l’exercice démocratique avec lui. L’extension du domaine de l’état (portée par l’oligarchie impériale autant que par les masses keynésiano-marxistes) conduit à l’extension du domaine de la lutte. Chacun veut prendre le contrôle pour imposer sa tyrannie aux autres. C’est une logique désastreuse dont il faut sortir.
Par ailleurs, il faut cesser d’entretenir une confusion entre « exploitation » et « travail libre ». La pensée keynésiano-marxiste laisse à entendre que tout travail est exploité. Ce qui est faux. Le travail libre est mutuellement bénéfique grâce aux avantages comparatifs. C’est l’exploitation (illégale ou légalisée) qui doit prendre fin. Donc, ni princes bleus ni princes rouges.
Quant aux délires de contrôle socialo-féodal et de malthusianisme dans la classe dirigeante (bleue ou rouge) ce n’est pas nouveau. Cela provient de la baisse du niveau intellectuel lié à l’étatisation de l’économie. Les entrepreneurs sont remplacés par les exploiteurs étatisés (de gauche ou de droite). Or, les exploiteurs se font une fausse idée de l’économie, de l’histoire et de la nature humaine. Vivant en vase-clos dans leurs prébendes (rouges ou bleues), ils baissent de niveau intellectuel. Ils finissent par croire réellement à leur propre propagande. Ils finissent par croire que ce n’est pas le fruit qui est au bout de la branche, mais la branche qui est au bout du fruit. Ce sont des gugusses. Et quand ils trancheront la branche, ils tomberont.