Bien entendu, il ne faut pas d’élections à la proportionnelle. Ce n’est pas parce que la gauche a été laminée, comme les éléphants le redoutaient depuis la nomination de Ségolène Royal, qu’il faudrait en revenir aux errements de la 4ème République.
La gauche doit seulement redevenir modeste : sa défaite massive est un non-évènement qui était d’ailleurs parfaitement prévisible : combien de voix se sont élevées pour dire que, contrairement à ce qu’annonçaient les sondages d’opinion manipulés par la caste médiatique qui a fabriqué la candidature de Ségolène de toutes pièces dans les salles de rédaction du Monde, de Libération, du Nouvel Obs et de Canal +, Ségolène Royale :
- serait battue.
- pêterait les plombs au cours du débat télévisé avec Sarkozy.
- et briserait le Parti Socialiste.
Les crétins qui servent de militants au pauvre PS n’ont pas voulu entendre raison et ont couvert d’insultes tous ceux qui tiraient la sonnette d’alarme !
Les militants c’est bon pour coller les affiches et distribuer des tracts. Si les militants étaient de bons stratèges politiques, ils ne seraient justement pas des militants, mais des dirigeants de parti.
Il ne reste plus qu’à attendre la fin du second tour :
La caste médiatique trainera Ségolène dans la boue après l’avoir porté au pinacle, comme elle a fait en son temps avec Bernard Tapie. Malheur aux vaincus.
Les dirigeants du Ps vireront Ségolène, qui vient de finir brillament sa carrière politique.
Les militants continueront de ne rien comprendre à rien.
Bref, la vie continuera.
La défaite de la gauche est le triomphe de la démocratie sur la médiacratie. Il ne reste plus à la gauche qu’à contester le résultat des votes dans la rue, ou à organiser des émeutes raciales en Seine-Saint-Denis, pour qu’on s’en débarrasse pour les vingt prochaines années.