@Michel J.Cuny
Bonjour,
« Et puis, manifestement, vous ne savez rien de l’élimination de Jean Moulin par Charles de Gaulle qui l’a fait livré à Klaus Barbie.... tout simplement (via Bénouviile et Groussard). »
Diable vous y aller un peu fort tout de même. L’affaire Jean Moulin que vous connaissez fort bien est quand même très émaillée d’incertitudes par absence de preuves, notamment sur sa fin, ou maintes suppositions ou thèses sont élaborées. Vous l’évoquiez un peu avec M. RAVANEL.
De Gaulle un tyran ! Bon pour ma part je préfère cela que le terme « fasciste ». Tout chef d’état est une sorte de tyran, nous en avons un en ce moment sauf qu’il ne s’est pas emparé du pouvoir, il lui a été donné légalement. La fameuse « démocratie » n’étant qu’un mot parmi tant d’autres, permettant de rêver tout éveillé pour le bon peuple.
De Gaulle un tyran en devenir ? Probable, possible, toutefois il faut, je pense aussi se remettre dans le contexte de l’époque et la chose ne doit pas être aisée. Il faut aussi tenir compte de son vécu, de ce qui s’est passé aux sommets de l’Etat pendant la grande guerre.
Bref cet homme avait une vision de ce que devait être la France et je vous l’accorde bien volontiers il l’a imposé. Je pense que peu ont eu à se plaindre de sa gouvernance et de la haute opinion qu’il avait pour le Pays. Evidemment tout n’est pas rose, il eu des évènements troubles (Algérie, Indochine), mais que celui qui ne commet pas d’erreur jette la première pierre.
Certes sa gouvernance peut être à postériori contestable par l’imposition de sa vision, mais sincèrement que devait il faire face à n’en pas douter aux déchirements qui suivraient la libération pour des raisons d’idéologies purement politiques (beaucoup voulait le pouvoir sous des prétextes divers, mais quid de la Nation) qui à mon sens n’auraient pas été profitables à la reconstruction, à l’établissement assez rapide d’une relative stabilité, d’un recouvrement d’une fierté Nationale fédératrice (je sais le terme est pompeux et « vieux jeu »), à faire passer le Pays de l’état de délabrement, à un Pays pouvant se permettre de siéger à nouveau à la cours des grands et d’avoir un peu son mot à dire.