J’ai pris le temps de lire mot à mot votre article et je partage certains points et d’autres non. Mais l’important est la convergence vers un idéal commun, la recherche d’équilibre qui devrait être le principe directeur de toute économie, là où le système capitaliste fonctionne sur le déséquilibre structurel, enrichir un petit nombre et laisser les autres dans la dépendance pour mieux l’exploiter.
Or, cette injustice structurelle peut se justifier auprès du grand nombre qui en est victime que par un seul argument. L’état d’urgence permanent ou état de guerre permanent, car c’est l’unique cas où la nécessité du chef est incontournable pour mener le combat. Que ce soit sur le plan militaire ou économique, il faut un ou des chefs de guerre. Or, c’est la nature d’être prédatrice qui par définition se prête à ce rôle, tandis que les autres qui sont de nature pacifique et grégaire ne s’y prêtent pas naturellement.
Voilà pourquoi la paix est un interdit pour cette élite prédatrice et ils sont donc des pompiers pyromanes a qui les autres leur demande d’éteindre les incendies. Mais c’est toujours d’abord un pyromane et non un pompier !
Pour finir, la création de richesse est effectivement un processus de transformation de la matière première et non la création ex-nihilo, qui n’existe pas, même pour un Dieu créateur qui finalement procède aussi par transformation de l’existant.
Une création ex-nihilo ne pouvant expliquer quoi que ce soit et relève de la magie pure dont il est impossible d’en dire quoi que ce soit. A contrario de la création d’objets par transformation de la matière première dont on connaît tout le processus.
Enfin, de mon point de vue, l’économie est une science et si vous considérez que cela n’est pas vrai, alors, vous ne pouvez tout simplement pas arriver à administrer quoi que ce soit en cherchant l’équilibre comme vous l’écrivez avec la gestion de sa maison.
De mon point de vue, la règle d’équilibre est celle qui veut que nul ne peut exiger plus de droits (monétaire et immobilier) qu’il accomplit de devoirs par lui même (mérite personnel qui interdit l’exploitation de celui d’autrui à son profit) et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il réclame de droits pour lui même.
Qu’on peut alors poser d’une manière générale avec l’aphorisme suivant
« l’intérêt général est la somme des utilités particulières à l’accomplissement de la volonté générale, définit par la somme des besoins et aspiration secondaires de chacun, dans la limite des droits/devoirs intergénérationnels et le respect des autres formes de vies.
On peut l’écrire sous une autre forme, soit, »le laisser faire économique commence là où s’arrête la satisfaction des besoins primaires et s’arrête là où commence les droits/devoirs intergénérationnels et dans la limite imposé par le respect des autres formes de vies. Le laisser faire économique est donc la variable d’ajustement de l’économie et non comme actuellement, son ordre directeur pour ceux qui possèdent la réserve monétaire et la propriété immobilière, faisant de tous les autres leur variable d’ajustement.
Mais je partage malgré tout beaucoup de ce que vous écrivez et je pense qu’on est fondamentalement d’accord.. Sauf que je me suis attaché à mettre en évidence les points de désaccord et uniquement ceux-ci !
Bon dimanche.