L’idée générale qu’il y a accumulation d’une part croissante de la richesse nationale par une minorité de possédants tout en haut de la pyramide correspond bien à ce qui se produit depuis quelques décennies, accentué par la mondialisation (facteur d’échelle, course au moins-disant en terme de cout de production).[*]
On en revient à ce qui se passait jadis au niveau national au 19è et début 20è siècle, mais les disparités s’étaient ensuite réduites (new deal, relance de l’après-guerre, localisme économique...).
Piletty a le mérite de se baser sur des réalités et non des projets utopiques, même s’il y a quand même une part d’utopie à vouloir ’’re-régulariser’’ plus équitablement l’économique et le social dans la compétition mondiale, et par ailleurs il propose une surprogressivité fiscale irréaliste (ayant inspiré le programme LFiste).
[*] : la question n’est pas la part des 10% de plus hauts revenus, mais des 0,1% tout en haut de la pyramide, c’est fulgurant.