L’article présente bien la question sous ses différents aspects. On tend trop à se focaliser sur des insuffisances et des dérives pour discréditer de manière globale une institution. Il en va ainsi de l’aide à l’enfance en détresse.
Mais la remarque que je formule ci-dessus vaut aussi pour ’’la famille’’. Elle n’est mentionnés dans les média qu’en terme de violence conjugale, inceste, mauvais traitements, défaut d’éducation. Mais rien ne vient renforcer et valoriser ’’ce que devrait être une famille’’, protectrice, éducatrice, solidaire. On parle même de réduire les avantages accordés à ceux qui assurent effectivement le relai des générations.
Aussi bien en terme d’éducation que de sécurité publique, l’engagement de l’environnement familial est primordial, et doit être responsabilisé et mis en valeur. Indépendamment des cas particuliers dans un sens ou un autre, statistiquement l’érosion générale de l’autorité parentale et de la stabilité de la famille va de pair avec à la dégradation du niveau scolaire, du niveau sanitaire (obésité, etc), et l’augmentation de la violence des mineurs. Certains milieux plus préservés sur ce point, indépendant de considérations de fortune, résistent mieux à la dégradation générale (j’ai écrit résistent ’’mieux’’, car le mimétisme au sein de la ’’culture jeune’’ peut aller à l’encontre).