@ZenZoe
Bonjour,
« Je ne crois pas tellement au changement d’appellation en homicide routier à la place d’homicide involontaire. D’abord parce que, même si le délinquant était au courant des risques, il n’avait évidemment pas l’intention ferme de tuer. »
Je ne suis pas juriste loin de là, mais l’homicide routier me paraît être une solution, car à partir du moment ou l’on franchi les règles, les conséquences hélas peuvent aboutir à un homicide, certes l’intention de « tuer » volontaire n’est pas là, car cela s’appelle un « meurtre » mais le franchissement des règles est lui bien intentionnel ou volontaire selon, les conséquences étant connues.
J’ai l’intention de franchir les règles alors que je sais pertinemment quelles peuvent « tuer », mais en fait, au début, je ne voulais pas tuer ! Ben voyons ! C’est tout le dilemme de la chose.
L’homicide routier, tel qu’il est présenté, demandé à juste titre ne s’applique que si l’accident est mortel, pour ma part je trouve cela insuffisant. La personne n’est pas morte, mais handicapée à vie (c’est la société qui paiera) ou transformée en légume, c’est quand même ôter une partie très importante de la vie, la vie normale non ?.
Le problème de toute règles, ou lois sont les tolérances associées, du fait même de leur existence, cela permet de s’en affranchir en se minimisant le risque.
Je suis d’accord avec vous, les peines ne sont pas suffisamment appliquées, vérifiées, etc. peut être par manque de moyens, seulement le problème entre ceux qui font le constat (les forces de l’ordres) et ceux qui sanctionnent (la justice) il y a un écart notable, de surcroît la récidive n’est pas assez sanctionnée à mon sens.
Le nombre de gens roulant sans permis, voire même sans assurance augmente d’années en années est tout simplement inadmissible, rien par le fait qu’il puissent le faire. Contrôler c’est bien, nécessaire même, mais face à un danger, ce qui est important c’est d’en supprimer l’origine, la possibilité qu’il arrive.