@LATOUILLE
Bonjour,
Je suis bien d’accord avec votre paragraphe d’introduction, qui hélas en dit long sur l’organisation tentaculaire de cette dernière. Eternel sujet de discussions.
L’école, pour reprendre un terme générique, est un des fondements d’une société, , dont le but normalement est d’élever les connaissances et le savoir d’une population, permettant ainsi au Pays de pouvoir prospérer et tout ce qui est associé.
Le discours de l’ex-Président n’est pas étonnant non plus, c’est un peu le reflet de ce beaucoup de citoyens pense globalement. Sentiment encore très fort dans une certaine génération, qui comparant ce qui est à ce qu’ils ont connus, les laisse perplexes. Mais qui disparaîtra de toute façon.
« L’école doit s’adapter ! » ? Entend on très souvent, ce qui pour ma part n’a pas vraiment de sens, l’école du savoir et de la connaissance à schématiquement deux niveaux, celui de l’enseignement général, le socle le plus important, les élèves sortant de ce dernier devant avoir acquis et maîtrisé le « savoir » fondamental lui permettant d’évoluer dans la société d’y trouver sa place et de participer activement au fonctionnement du Pays.
Le second niveau, quant à lui étant destiné à former des élèves ayant des capacités supérieures (ce qu’il faut accepter !), formant des élèves à d’autres métiers, plus « techniques » diront nous.
J’en reviens à « l’école doit s’adapter ! », Elle le doit, notamment géographiquement, ce qui ne semble pas le cas. Si l’on regarde les chiffres officiels, pris brutalement, le ratio nombre d’élèves/Enseignant ne reflète pas la réalité. A l’évidence, le nombre d’établissements et leur lieu d’implantation n’est plus tellement adapté à l’augmentation des populations en zone dites « urbaines ». « L’enseignement » dans le génie urbain, ne semblant pas être une des priorités, par sa non rentabilité au vu de la surface occupée.
D’où les fameuses classes « surchargées », associées aussi dans certaines zones à un phénomène comportemental des élèves. Soit une sorte de poudrière ne produisant pas l’attendu. Poudrière qui est systématiquement mise en exergue pour tout.
« On manque de moyens ! » C’est la rhétorique quasi incessante que nous entendons depuis bien trop longtemps par le monde enseignant. Cela ne veux rien dire selon moi.
On manque de quoi ? d’enseignants ?, d’établissements ?, de salle de classe ?, d’argent ?, etc. Nombre de sujets sans réponses véritablement structurées, mais reflétant tout de même une méconnaissance de leur organisme et le malaise global.
Vient ensuite, hélas devrais-je dire le coté « politique » de la chose et c’est sûrement le plus nocif, car n’en doutons pas ce dernier n’a pas de visée réelle du devenir de nos chères têtes blondes, mais plutôt la visée d’un électorat, le maintien de ce dernier dans son giron et tant qu’à faire, si « l’élève » pouvait avoir les mêmes « idées ».....
Certains politiques promus au poste, sont de véritables émules de notre Vosgien « créateur », se sentant obligés de « révolutionner » l’enseignement par des réformes portant leur nom, marquant ainsi le Ministère (l’Histoire même, tant que nous y sommes) de leur pauvre empreinte. Contraints ensuite devant l’inefficacité (ou non-atteinte de leur espoirs) de leur mesures de faire évoluer certaines règles pour maintenir un niveau de « réussite » acceptable mondialement.
Ministère ensuite impacté, par une transformation de la société, en exagérant volontairement le fait, qu’aujourd’hui les deux parents travaillent, n’ont plus réellement de temps à consacrer à la transmission envers leur progéniture, des principes de « vie » en société. Ce rôle étant progressivement dévolu à l’institution, l’éducation nationale endossant le rôle en plus de nounou presque.
Associant à l’ensemble, le concept assez néfaste et pervers « d’adultisation » de plus en plus précoce et une « politisation » des constituants du Ministère.
Alors pardonnez moi le terme, mais c’est un « merdier sans nom ».
J’ai été assez « terrifié », un jour écoutant des propos tirés d’archives de jeunes étudiants justifiant les évènements de 1968 et ceux justifiant certaines actions d’aujourd’hui. Pourtant agnostique, je n’ai pu m’empêcher de penser « Mon Dieu ».
Ah, oui le recrutement ! De moins en moins de candidats, la foi en l’oeuvre étant un peu relayée au second plan, mais c’est sûr que les conditions « d’insertion » des « jeunes enseignants » est quand même fantasque, voire déplorable. Beaucoup abandonnent, c’est compréhensible au regard des conditions de travail. Qui ne sont pas dues qu’au système éducatif mais plutôt à un problème sociétal. Mais « chut » le sujet est inconvenant, voir un non-sujet,
Bref, Je conclurai par le fait, que depuis trop longtemps, l’instruction réelle de nos têtes blondes est bien trop soumise ou assujettie à des idéologies politique de l’instant, ce qui ne peut engendrer à la finale que d’incessantes discussions sur ce qu’il conviendrait de faire. Oubliant que l’outil fonctionnait, produisait l’attendu aussi, mais ne soyons pas nostalgique, ne voyons que l’avenir et radieux si possible. Omettant que le « passé » fonde l’avenir.
Mais heureusement l’I.A viendra au secours de nos chères têtes blondes une fois adulte. Même l’ignare des ignare grâce à son forfait illimité sera un puit de savoir, ne sachant rien mais connaissant tout.
PS :
Personnellement horrifié, devant la méthodologie d’enseignement prodigué à ma descendance à l’issue d’une énième réforme il y a un peu plus d’une trentaine d’années, sur les fondements initiaux du savoir, notre couple à consacré pas de temps, à judicieusement « compléter » ce dernier, déployant des trésors d’imaginations, pour ne pas mettre en contradiction l’enseignement scolaire, ce qui aurait été préjudiciable.
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