Merci de cette très intéressante présentation, que l’on soit ou non d’accord avec le jugement que vous y portez.
En fait, on peut retenir que la part des grandes fortunes patrimoniales dans la richesse nationale avait baissé après la première guerre mondiale du fait de la crainte de la contagion communiste (révolution bolchevique 1917), et que cela s’est accentué avec les mesures suite à la crise de 1929 (de type new deal) et suite à la Libération (programme social).
Cette situation a prévalu dans les 30 glorieuses, et s’est perpétuée ensuite, mais a eu un coup de canif dans les pays anglo-saxons par le courant conservateur Thatcher-Reagan. Notons quand même que la France a ces années là au contraire connu le gouvernement d’Union de la gauche -malgré ses limites-.
La chute du bloc soviétique après 1989 a coupé court à la crainte de contagion communiste, et ion a connu le capitalisme décomplexé ’’no alternative’’.
Les disparités de revenus ont explosé avec la mondialisation économique et financière, salaires tirés vers le bas par la concurrence low cost, profits tirés vers le haut par l’augmentation des marges, rémunérations des dirigeants de grand groupes pharaoniques par la taille planétaire du marché.
Que faire ? deux optiques :
-Réformiste avec des régulations volontaristes au sein d’instances multilatérales mondiales (un forum social mondial en quelque sorte), pour un partage plus équitable par crainte d’émeutes populaires voire par la conception fordiste que des salariés mieux payés augmentent la demande (ne nous illusionnons pas sur des soucis éthiques).
-Révolutionnaire en poussant à une plus utopique encore révolution mondiale pour la collectivisation des moyens de production. Notons au passage que d’éventuels mouvements en ce sens catalyseraient la première option