Tout d’abord je suis tout à fait d’accord avec l’auteur sur le fait que l’affaire d’Outreau à été vite enterrée.
Malgrés tout, il me reste une angoisse : et si le temps d’établir la preuve de la culpabilité, les enfants continuaient à subir des sévices ?
On ne peut pas réfuter définitivement l’idée de « prévention ».
Alors comment faire ?
Je ne suis pas juriste et je n’ai aucune prétention dans ce domaine mais une affaire similaire m’est arrivée personnellement ; accusé de maltraitance sur mon fils qui acquiéçait les questions de la directrice d’école maternelle qui désirait se faire mousser en dévoilant une affaire de maltraitance : il s’est avéré que mon fils souffre d’un syndrome d’asperger (maladie autistique) qui l’empêche de bien comprendre les « signes sociaux ».
Cette douloureuse expérience m’a fait comprendre plusieurs choses :
1°) Il reste malgré tout indispensable de mettre en place des mesures préventives si il y a risques pour l’enfant.
2°) S’il y a mesures préventives : il faut faire le maximum pour qu’elles restent DISCRETES
3°) S’il y a mesures préventives et relaxations : la communication axées sur la preuve de l’innocence évidente doit être relayée avec la même ferveur qu’à été établie l’accusation.
Pour la victime de l’erreur judiciaire, bien souvent la relaxation n’est pas suffisante : le voisinage perdure souvent dans son idée de culpabilité (« il est intelligent », « il est riche » ....).
La victime se fera remettre un document officiel faisant mention en termes clairs et compréhensibles pour des non-juristes de son INNOCENCE TOTALE (le terme « innocence » devra être employé sans réserve à la place de « relaxation »).
4°) EN FINIR AVEC L’ANONYMAT TOTAL
4.1°) L’anonymat préservant la sécurité de l’accusateur : OUI
4.2°) L’anonymat envers les autorités pénales et judiciaires : NON
4.3°) Une amende de 500 euros (exemple) pour une dénonciation anonyme (à destination des autorités judiciaires) quelque soit l’exactitude des dires (infraction de principe)
4.4°) Poursuite possible envers l’accusateur anonyme si dénonciation calomnieuse : perte de l’anonymat envers la victime
4.5°) Continuer à poursuivre pour « non assistance à personne en danger » afin d’éviter les non-signalements grave.
De plus, il faudrait revoir le placement des enfants et ne pas séparer les frères et soeurs : JAMAIS.
Vous l’aurez compris, pour moi le préventif peut s’avérer nécessaire, mais ce qui complique surtout la justice c’est cette gestion calamiteuse de l’anonymat : il faut généraliser massivement les poursuites judiciaires pour les dénonciations calomnieuses avec comme première peine LA FIN DE SON ANONYMAT.