La voiture de Dominique Perben a été flashée à 160km/h sur l’autoroute A7 alors que le ministre de la Justice se rendait à un congrès de magistrats à Valence. La vitesse sur autoroute étant limitée à 130 km/h, il s’agit donc là de ce que l’état policier français qualifie de « grand excès de vitesse », passible d’un retrait de permis et d’une forte amende.
Interrogé par les journalistes, Dominique Perben a déclaré que « s’il y a eu faute, il doit y avoir sanction ».
Mais évidemment, ce n’est pas à lui-même que pensait le ministre en disant cela, mais... à son chauffeur.
Il est vrai que dans le monde d’en-haut, on ne conduit pas soi-même sa voiture comme les simples manants. Et l’un des privilèges d’avoir un chauffeur est qu’on peut lui donner l’ordre de faire un trajet en un temps qui rend inévitable le dépassement de vitesse, sans pour autant avoir à assumer une quelconque responsabilité devant la loi.
La répression est sans doute un regrettable moyen pour résoudre en partie les problèmes.
Les détracteurs de ce moyen de pression seront d’autant plus virulents qu’ils seront particulièrement concernés. Ils mettront en avant de nombreuses causes des accidents en excluant toujours leur responsabilité comme étant une cause principale. Ils auront « leurs » solutions pour tout résoudre sauf nécessairement, la répression dont ils ne seraient d’ailleurs, que les pauvres victimes.
C’est une véritable tuerie, une boucherie gigantesque qui se passe sur nos routes. Une réelle criminalité autorisée, réprimée comme de la petite délinquance.
Aussi j’ai décidé d’interpeller nos élus :
La répréssion est la preuve qu’une telle volonté peut faire changer des comportements que l’on croyait immuables malgré les résistances de certains lobbys ainsi que des quelques exités du volant qui prennent sous les prétextes falacieux de leurs propres irresponsabilités les conducteurs respectueux du code de la route en otage. Cette minorité s’évertue au travers des messages et forums sur le réseau d’internet de présenter ces mesures de sécurité routière comme servant uniquement à remplir les caisses de l’Etat pour faire pression et peur aux élus mal informés , occultant les milliers de vies épargnées ,or, les victimes épargnées resteront toujours anonymes elles sont d’ailleurs souvent dans les personnes qui ont des comportements à risques et qui sont souvent les mêmes qui critiquent ces mesures qui au final leur auront probablement permis d’être encore en vie, elles ne pourrons jamais témoigner leur reconnaissance alors que ceux qui auront étés contrôlés en infraction se répandront en insultes contre le système qui les auront sanctionnés. L’insécurité sur nos routes met en jeu l’intégrité physique et psychique de plusieurs dizaines de milliers de nos concitoyens chaque année. Elle coûte également annuellement quelques dizaines de milliards d’euros à notre économie nationale, notamment en dépenses de santé et en pertes de production. Elle est coûteuse aussi pour chaque usager, à travers les primes d’assurance automobile qui pèsent lourd sur les budgets des familles. C’est un enjeu que vous ne pouvez pas négliger. Nous aimerions savoir Mr le Député quel est votre position au sein de votre groupe parlementaire concernant l’engagement de poursuivre cette politique sans faiblesse et de renoncer à l’ amnistie y compris pour les infractions au stationnement, première marque d’incivilité. Il s’agira d’un signal fort qui marquera votre détermination de poursuivre le combat contre la violence routière. Veuillez agréer,, Monsieur le député, l’expression de nos sentiments respectueux. Mr et Mme MR.
« La violence routière brise des familles et compromet l’avenir de notre jeunesse. Tout doit être fait pour mettre fin à ces souffrances ». dont acte.
Non à l’amnistie quels que soient les peines !