Votre article est intéressant mais il serait bon de relativiser les chiffres que vous citez :
Ce sont les chiffres de plaintes enregistrées, et non les faits eux-mêmes, or nombre de délits ou même violences n’étaient tout simplement pas enregistrés dans les années 50 - 60.
L’époque des « évènements d’Algérie » n’était certes pas plus sûre que la nôtre, et jusqu’à récemment la police ou la gendarmerie refusaient purement et simplement d’enregister un grand nombre de plaintes.
5 à 10 ans après la guerre (de 39-45) la perception même de la violence n’était pas du tout comparable à la nôtre : combien de victimes des bagarres d« après bal du village - ou du quartier » n’ont pas été comptées ?
Je crains que toute évaluation chiffrée des crimes et délits sur une telle durée ne saurait être rendue (et surtout pas avec des décimales), de manière plausible.
Si nous faisons abstraction de cette évaluation qui me paraît - mais ce n’est qu’une opinion - assez fausse, votre article me semble pourtant intéressant dans son analyse qui mériterait d’être replacée dans un contexte plus prudent sur les chiffres.