Pour un brin d’angoisse, et la faucille de l’humour pour tenter d’y couper court. Avec le martèlement du rythme en 5 pour bien marquer que le cœur bat de travers : toi qui prévoyais , entraînements,katas , parmi la nature , avec la trempette , en iode chez les crabes , au bout du parcours. Ne pas effacer l’illusion de pouvoir l’appeler à tout moment. Nous avons gardés son numéro dans la mémoire de notre téléphone. Nous devons juste nous convaincre chaque jour que n’aurons aucune envie de le faire. Afin de ne pas être déçus du manque de réponse. Stop. Le webmaster me dit qu’au-delà de 5 lignes le visiteur moyen ne lit plus. Tant pis : je poursuis pour les pas moyens. « Je continue à vivre, donc à perdre... ». On peut toujours encore perdre au-delà de la perte . Mais justement je veux être là quand je perds ; je ne veux pas perdre la perte. Et voici que je découvre que cela aussi il faut le perdre. (Le passage des frontières) A la fin la mort gagnera. Mais jusqu’à la fin on ne sait pas qui gagne. C’est la peau du temps. On se demande alors si la littérature recoud la perte ou si elle laisse passer des jours dans le tissu du temps. Dédié à mon fils Eric et à ma belle fille Cindy VICTIME d’un chauffard de la route.