La peine de mort, cette vieille lune, est une façon parmis d’autres d’écarter les nuisibles de la société, j’en conviens.
Cependant, la violence extrême, presque barbare à mon sens, de ce mode d’action ne me paraît définitivement pas acceptable dans la République des Droits de l’Homme.
En qualité d’êtres humains du 21ème siècle, ayant donc environ 20000 ans d’histoire derrière nous pour nous inspirer et tirer des leçons, je pense sincèrement que nous avons le devoir de banir la mort ou les châtiments corporels de notre caisse à outils.
Sans vouloir être pontifiant ou donner dans les pires clichés du progressiste sur-optimiste, j’avance que les sciences, en nous apportant un éclairage sur les rouages du monde soutenues par une volonté de toujours mieux faire permettront un réel mieux-vivre.
Tiraillé entre un fond d’éthique post-chrétienne et une éducation d’employé/consommateur dont la vie privée est grignotée par les valeurs de l’entreprise, le citoyen post-moderne, à défaut d’inventer des solutions dignes d’un Occident Humaniste, regarde en arrière, au 19ème siècle, afin de trouver un moyen de résoudre ses problèmes.
On sent bien que ces greffes de bouts d’hier ne prennent pas, mais que faire ? Refuser ce qui s’apparente à une intolérable régression est à mon sens une démarche gagnante. Ainsi, la France ne doit pas castrer, pendre, électrocuter, ébouillanter qui que ce soit, même le dernier des criminels, car comme le dit une chanson déjà vieille, « No one is innocent ».