Ici, il n’est aucunement question de communautarisme, mais de traitement des « minorités » car que je sache nous ne sommes pas tous des robots identiques (à moins que ce soit là le but de l’assimilation française ?). D’ailleurs, le rapport traite plus des discriminations « raciales » que linguistiques... même si le sujet est lié à mon avis !
La constitution est claire : l’égalité pour tous ! Mais selon les critères établis par UN groupe (les républicains issus de la Montagne). Puisque vous en parlez, je suis désolé de vous contredire, mais le libre accès aux salles de danse bretonne ne suffit pas à reconnaître une culture !
Nous vivons dans un Etat de droit et pour exister nous devons en avoir en tant qu’entité légalement ! Nous ne demandons ni plus ni moins qu’une existence légale (pas de discrimination positive à la c...) qui obligerait l’Etat à protéger la diversité culturelle présente sur son territoire, respectant ainsi les traités internationaux !
Oui, individuellement, tout le monde a le droit d’apprendre la langue qu’il veut, mais l’Etat n’investit rien dans l’Education Nationale jugeant ces langues régionales « inutiles » à l’heure de la mondialisation ! Ici encore la constitution affirme que « la langue de la République est le français » ce qui est exclusif et juridiquement parlant équivaut à dire qu’il n’existe qu’une langue en France ! Preuve que la France se moque de ses minorités régionales, elle n’a pas ratifié la charte des langues régionales et minoritaires ! Résultat, il y a des demandes de breton, mais aucun poste !
J’ai donc effectivement fait un parallèle entre le « problème » de l’immigration et le « problème » des cultures régionales car c’est un peu comme si nous étions étrangers sur notre propre sol ! Reconnaître ses minorités ne veut pas dire dissolution de l’identité française ! Mais multiappartenance...
Amicalement.
Gael.