Bonjour sylvain. Bon article et analyse, mais ce qui m’a interpellé est la conclusion qui contient sa réponse.
Faire des prévisions pour guider et orienter l’existence dans les constructions tangibles ou virtuelles que produisent nos comportements exige de disposer de tous données et éléments susceptibles d’apporter les moyens de satisfaire le présent et envisager l’avenir.
Dans ces donnés il y a celles qui sont d’utilités économiquement et en ce sens elles ne justifient pas de tout connaître et savoir sur les individus, les acteurs économiques ont un certain risque à prendre, et nous savons qu’ils orientent la consommation par des enquêtes mais aussi par des concepts publicitaires qui se déroulent ensuite par le bouche à oreille.
Alors quand la cumulation de données met en péril l’individu, la démocratie, la laïcité, la tolérance, les secrets de l’existence de chacun, il y a une certaine folie collective à croire que tout doit être transparents que l’on peut aller lire dans toutes les têtes l’acte criminel ou interdit ou inconvenant ou iconoclaste sans qu’en partant delà chacun fasse des sérialisation à sa convenance pour y trouver ce qu’il considère ne pas lui ressembler, moins parce qu’il ne lui ressemble pas que pour servir de défouloir de ses propres comportements ou insuffisances.
D’une manière plus biologique reconnaître l’autre comme son semblable repose sur un certains nombres de réactions qui tiennent compte autant du comportement de survie inné pour prendre en compte les sources nourricières et affectives qui se développent dans la matrice éducative. Donc ce n’est pas sans un effort de réflexion que l’on reconnaît celui que l’on désigne l’étranger pour son semblable parce qu’il appartient à la même espèce.
Sérier offre une clairvoyance comme tu l’indiques aux sociologues, aux historiens à tous ceux qui de par leur activité apporte une vision de nos tendances et comportent, n’ont pas pour but le contrôle des populations au sens sécuritaire et policier.
Une parenthèse (pour toi qui aime dissocier les situations, as-tu noté l’ambiguïté à laquelle conduit l’utilisation du terme sécurité, sans préciser s’il s’agit de sécurité civile ou policière, soit l’action des pompiers et autres acteurs comprenant aussi l’action des force de l’ordre et de l’armé et tout ce qui relève de la répression au nom aussi du terme générique sécurité.
Une conséquence en est de rendre plus facilement acceptable les uniformes s’y rapportant et l’uniforme en général qui est devenue un symbole d’identification et d’appartenant, curieux, même dans le monde économique.
Il s’y est imposé justement au nom de la sécurité dans le travail revendiqué par les salariés et maintenant s’ils ne le portent pas comme signe d’appartenance à une entreprise et son refus risque le licenciement, pour une population qui se veut dans le langage libertaire ?).
je reviens au sujet après cette digression. Lorsque la deuxième guerre s’est achevée, beaucoup ont crié plus jamais cela, mais leur intervention n’a pas été d’être vigilant à toutes les causes qui engendrait de tel désastres, seulement de considérer que l’union économie était de nature à y mettre un terme, fustigeant le nationalisme guerrier au passage.
La confusion de l’attachement à sa nation en est né,dont un certain rejet des autres en son nom qui ne reposent pas sur le développement des mêmes valeurs. L’une parce que l’on est attaché à ses valeurs républicaines et laïques qui s’ouvrent aux autres, l’autre pour les mêmes raisons mais ostracites qui se ferment aux autres et deviennent ségrégationnistes ( j’ai beaucoup simplifié).
C’est dans ce dernier aspect des choses que l’on se situe nous voulons sérialiser par ségrégationnisme sous un prétexte toujours louable.
J’écris souvent que la souveraineté du peuple s’impose, certes si un jour elle nous conduit hors de la démocratie nous n’y pourrons rien, et surtout pas sur ceux qui auront été élu par cette majorité. La souveraineté du peuple est une chose la clairvoyance des élites en est une autre et ni les uns ni les autres ne détiennent une vérité. C’est pour cela que nous devons attendre les actes pour juger de leur nocivité éventuelle.
L’exemple de la Serbie en est la criante vérification. Alors déceler les décisions anodines prise séparément qui amalgamées à d’autres conduiront à ce dont l’on voulait se protéger relève de l’exégète.
Et à cela nous ne leur donnons guère la parole car ils n’ont pas un discours commercialement médiatique ni partisan.
Ainsi les 56% de l’opinion est une justification, si les même voulaient que l’on porte cousu sur son vêtement l’étoile de son origine faudrait-il le faire ? Tout dépend bien naturellement des enjeux, ils ne sont pas égaux, l’on ne peut comparer 56% des français se prononçant pour les jeux olympiques et les même 56% pour une décision ségrégationniste.
C’est là que se situe le rôle des élites que nous avons contribué à former pour guider la nation, l’intrication des deux est indispensable, mais quand l’élite se « populismiphobe » il y a danger.
Et je suis bien d’accord : Et si toutes ces données tombaient dans d’odieuses mains ?
Sauf comme en Serbie l’on ne pourra le dire que l’acte accompli.
Cordialement.
Petit à petit, la vie d’un individu devient de plus en plus transparente. Des données de plus en plus précises s’accumulent sur lui, de façon plus ou moins connue. Des caméras de surveillance se multiplient dans les rues où il évolue. Des drones se manipulent désormais au-dessus de sa tête. Des traçages informatiques s’organisent pour le pister. Et si toutes ces données tombaient dans d’odieuses mains ? Pour aller plus loin, quatre documents :
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