Le PIB est défini comme étant la somme des valeurs ajoutées réalisées à l’intérieur d’un pays par l’ensemble des branches d’activité (auxquelles on ajoute la TVA et les droits de douane), pour une période donnée, indépendamment de la nationalité des entreprises qui s’y trouvent. Il comptabilise la production marchande (biens) et non marchande (services).
Les calculs s’appuient donc sur le compte de résultat et non sur le bilan (actif et passif).
A priori, j’aurai tendance à dire que l’immobilier n’entre pas en compte car il ne s’agit pas de production.
Vous soulevez toutefois une question très intéressante et mettez du même coup l’accent sur les doubles comptes. je sais que ne sont pris en compte que les produits finaux et pas intermédiaires pour éviter les doublons, mais qu’en est-il du marché de l’occasion par exemple ?
Si ces flux sont comptabilisés, le PIB est encore plus gonflé dans les régions où l’inflation immobilière de ces dernières années a été sans précédent (+ 100% en 8 ans dans certains coins de Bretagne).