Gauche et droite font dans l’angélisme.
Moi, il me paraît bêtement plus simple d’imposer directement les fameuses entreprises, une contribution « enseignement, un impôt sécheresse », quoi.
Mais, bon, qui dit frais supplémentaires dit manque à gagner, augmentation des prix de ventes, etc., donc, retour à la case départ.
Je crois plutôt que l’on assiste aux prémisses de la conquête d’un marché jusque là interdit au commerce : l’école. Vous allez voir que sous prétexte de « sponsoring », baptisé pudiquement « partenariat », Coca-Cola installera des distributeurs de cochonneries dans les halls des universités, puis des écoles, Mac Do’ investira les restaurants universitaires, puis, n’est-ce pas, les cantines scolaires, Procter & Gamble s’impliquera dans les maternelles, contre l’exclusivité de l’utilisation de ses marchandises... On continue ?
Si les « entreprises » sont si désireuses de « s’investir », qu’elles refilent directement le pognon proposé aux autorités ad hoc.