Pourquoi toujours autant pleurnicher... les temps changent, que ce soit du côté français, ou de celui de l’ONU, il faudra bien finir par prendre en considération la valeur positive de la religion, du moins quand son message est le plus conforme à l’homme (ce qui, certes, n’est pas le cas de toutes les religions). ainsi au lieu de dire « vade retro » face à toutes les religions, en s’inquiétant de la montée du fait religieux, la lumière se fera sur chacune d’elles. Ce sera fort salutaire. Tout cela annonce des temps nouveaux.
Ce qui m’étonne, c’est cette sacralisation excessive d’un concept au contenu pourtant assez relatif. Quand la laïcité est évoquée (ou plutôt invoquée, devrait-on dire), tout le monde n’en a pas la même définition. Le Pape donne sa définition, et les catholiques français l’adoptent, contre la définition que donnent les laïcards français.
Ainsi ces derniers pleurent quand, selon eux, une atteinte est portée à ce qu’il y a de plus sacré. Pourtant, qui est pour la laïcité pense du bien de la révolution française (elle s’inscrit dans la continuité révolutionnaire). La révolution a bien porté la main sur une personne sacrée, le Roi de France, elle a bien combattu la religion avec la violence que chacun sait (du moins l’espérons-nous). Quelle autorité peuvent avoir les laïcards quand ils exigent le respect de la laïcité, alors qu’ils justifient les violences révolutionnaires ?