Il n’y a pas que les pédérastes - appelés abusivement pédophiles - qui soient dangereux même après leur sortie de prison ou d’hôpital psychiatrique mais aussi toute une série de criminels inguérissables en l’état actuel de la médecine. Evidemment, pour ces personnes, se pose aux pouvoirs publics la question de leur remise en liberté après la fin de leur peine.
Mais il faut prendre en compte aussi les innocents condamnés pour des crimes imaginaires et classés de ce fait dans la catégorie des irrécupérables. C’est aussi de ces personnes-là qu’il faut se soucier.
En effet, à partir du moment où une personne est happée par un juge d’instruction, clé du système pénal français, elle a en général de grandes chances de se retrouver aux assises, puis condamnée.
Aucune loi ou règlement n’impose aux magistrats chargés des affaires criminelles un contrôle régulier de leur santé mentale par un psychiatre .
Voilà des gens, en principe équilibrés au départ, qui pendant presque quatre décennies, n’auront de rapports professionnels qu’avec des criminels. Déjà, ceci influence fortement leur façon de considérer l’humanité.
De plus, maintenant que la magistrature n’est plus l’apanage d’un seul sexe, beaucoup de magistrats ont tendance, par facilité, à se marier, concubiner ou simplement copuler avec des collègues, fermant ainsi davantage la porte au monde extérieur (non-carcéral).
Certains couples de magistrats spécialisés dans la criminalité depuis des décennies, en arrivent ainsi à rompre progressivement avec leurs amis et leur famille.
On a beaucoup insisté sur l’affaire d’Outreau, mais il y a des milliers d’affaires d’Outreau en France et des milliers d’innocents emprisonnés et considérés comme irrécupérables parce qu’ils ont eu affaire à des juges qu’il aurait fallu détacher depuis longtemps dans d’autres activités.
Il s’agit d’un vrai problème dont personne n’ose parler alors qu’il s’agit d’une évidence.
vraitravailleur