Les sourires dans la rue, à Paris, sont tellement rares que lorsqu’il s’en produit qui rellient entre eux deux individus étrangers l’un à l’autre, ça leur réchauffe le coeur. Enfin, mon coeur à moi quand je suis concerné. Ca peut alléger le poid d’une journée chargée de nuages bas. Echangez deux ou trois mots avec un(e) inconnu(e) dans le métro ou sur le trottoir, pour une vétille, ou même pour rien, juste comme ça, pour le plaisir d’un simple contact, et la cohabitation devient plus facile avec ses congénères. Dans ces situations, on se rend compte combien les gens ont besoin d’échanger, ne serait-ce que ce même besoin d’échanger.
Je ne vois donc pas où se situe l’inanité d’une telle communication. Un acte de bienveillance envers autrui est toujours le bienvenu dans les grands espaces surhabités où la parano règne. Une embrassade, même fugace, plutôt qu’un regard fuyant, ou même agressif !