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5A3N5D 15 février 2008 14:29

 @ l’auteur

"On retrouve en effet dans des cours de catéchisme une part de sociologie, la morale, une tentative de fournir des explications et des vérités, une importance des écrits, de l’Histoire et de la mise en forme..."

Ebé ! Faire de l’Histoire ou de la sociologie à partir de la Bible, il fallait l’inventer ! Je ne parle même pas de la "morale" ni des "vérités" du cathéchisme. On croit rêver !

"La société dans laquelle travailleront les jeunes d’aujourd’hui est une société où il faut savoir présenter et vendre."

Donc, privilégions un enseignement "pragmatique", utilitaire. Fallait y penser !

"on peut parler d’écologie en éco, en histoire-géo, en philo, en maths même avec l’étude de statistiques."

Absolument. Mais ce n’est là qu’un exemple de la possibilité de décloisonner les enseignements, et un exemple ne suffit pas pour établir une règle générale applicable à toutes les disciplines. De plus, le programme de maths ne se limite pas aux statistiques. Et avez-vous pensé au casse-tête de l’équipe éducative pour coordonner ses décloisonnements ? C’est très beau et très généreux sur le papier, y compris sur le papier du ministre, mais l’organisation est un peu plus compliquée.

"Je ne dis pas que le sujet est totalement absent de ces cours, mais malheureusement il n’est jamais traité de manière organisée entre les matières."

Ben voyons ! Le type d’enseignement que vous concevez est très bien décrit dans les programmes et instructions ministérielles pour l’école primaire. Quand on sait le nombre d’illéttrés que fabrique chaque année cette école, suivre cet exemple n’est certainement pas forcément pertinent : faire du français pendant les cours d’histoire-géographie, de sciences ou d’éducation artistique, c’est courir le risque que tout soit "abordé" sans jamais être appronfondi : on fait tout dans tout, et au final, rien n’est fait.

"Les élèves sont aussi à placer au centre de cette réflexion et de cette organisation, les rendre actifs en leur proposant par exemple plus d’exposés ou de projets qui les captivent tout en allégeant les programmes des cours presque magistraux, ne peut que les aider."

Vous avez mille fois raison : allégeons encore les programmes. De cette façon, seuls les apprenants qui auront les moyens de se payer de vrais cours survivront.

"Encore mieux choisir un document d’actualité pour les cours de langue."

Et un morceau de littérature de hall de gare sera bien suffisant pour apprendre le français. Vous êtes payé par le ministre de l’Education Nationale pour faire la promo de ses "idées" ?

http://www.education.gouv.fr/bo/2007/hs5/default.htm

 

 


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