Question d’optique :
Au gouvernement, on ne voit plus ce qu’on dit, on croit n’avoir plus besoin de lunettes. Voilà, c’est cité ! Est-ce une raison pour nous en faire voir de toutes les couleurs ? Si le peuple perd ses verres, il ne pourra persévérer dans d’autres revendications plus sévères. Roselyne regarde par le petit bout de la lorgnette, c’est une malveillance de malvoyante que de vouloir nous retirer un remboursement à vue. Elle aurait tort de croire au pas ras l’bol des aveugles. Nous allons voir ce que nous allons voir. Que cette bévue ne vienne pas perturber notre bonne vue. Enfourchons nos montures, myopes et presbytes et sus aux sangsues qui nous sucent le sang qui nous reste. Le synoptique de cette politique n’échappe pas à notre optique. Roselyne, sans lunettes, n’importe qui peut la voir venir : on tente une avancée, on recule et, ni vu ni connu, on finit par supprimer le remboursement. Et, sans lunettes, les pauvres n’y voient que du feu.
A.C