L’enseignement "trop abstrait" des maths remonte à il y a 30 ans et n’existe presque plus. Mais les maths ont une une mauvaise image de marque, y compris chez les instits. Et la science a une image négative dans tout l’occident. A preuve le faible nombre de vocations dans le domaine.
C’est sans doute lié à l’échec du scientisme et du positivisme, et du matérialisme en général, qui ont prétendu à partir du 19ème siècle que le progrès améliorerait l’homme. Nous en payons le contre-coup. La société écoute désormais plus volontiers les échecs que les succès.
Ce mouvement est à son tour excessif et nous y avons perdu. Les maths restent une école irremplaçable de rigueur intellectuelle. A la place des technocrates qui savaient au moins compter, nous avons des histrions dont le seul talent est réthorique. Celle-ci a des limites bien plus courtes.
Je prêche sans doute pour ma paroisse, mais elle est si désertée que ça ne devrait gêner personne...