Sarko ne privatise pas GDF, au sens où il permettrait à n’importe quel actionnaire privé de rentrer dans le capital (sauf peut-être à la marge, pour sauver les apparences).
Juridiquement, GDF nous appartient encore, à vous et à moi, à travers l’Etat. Or, dans les faits, l’Etat ne nous appartient plus. Il appartient à SUEZ, à TOTAL, au canadien Desmarais, au belge Albert Frère, à Martin Bouygues à Bernard Arnaud...
La prétendu privatisation de GDF n’est rien d’autre qu’une régularisation comptable, un peu tardive il est vrai, prenant acte du transfert de propriété de l’Etat à ces nouveaux grands féodaux.