@Antoine Diederik, Julius, ...
Il semble bien en effet que la presse a fini de dessaouler et s’est mise à l’unisson anti-Russe.
Au rythme ou ça va, la semaine prochaine ils vont nous raconter que les soldats se font les pauvres enfants géorgiens à la brochette.
j’adore d’ailleurs les entendre parler de réaction démesurée, et de déploiement de force excessif. En gros, on leur reproche d’avoir appliqué le "Shock and awe" qui, lorsqu’il s’agissait d’Irak, était super et fashion !
Et c’est bien là ou les états-unis sont terriblement emmerdés : La Russie prends soin, dans ses communiqués, d’utiliser les mêmes phrases choc, et les mêmes formulations qui avaient été employées par les Américains lors de la guerre d’Irak. Comment reprocher à l’ours russe le language que l’on tient depuis des années...
C’est vrai que ce qui s’est passé est tout simplement désastreux pour les petites combines étatsuniennes et son image dans cette région. Et je crois qu’ils ont commencé à réaliser l’ampleur du carnage médiatique.
Les US ont laissé tomber la Géorgie qu’ils avaient pourtant gavé d’armes. Ils refusent toute implication directe - lorsque saakachvili a dit que les américains prendraient le contrôle des ports et aéroports, ils ont pas mis 1 heure pour l’envoyer bouler ! D’ailleurs ce pauvre saakachvili est cramoisi maintenant, et en est réduit à accepter ce que les Russes veulent bien lui proposer. Diplomatiquement, ça rame comme des fou pour faire partie du plan de paix. Si Medvedev ne daigne même pas reçevoir Rice à Moscou, là pour le coup la claque n’en serait que plus forte.
Face à ce qui apparait maintenant de plus en plus comme un échec cuisant de la politique Américaine il est assez normal que la propagande se déchaine dans la presse occidentale, pour essayer de limiter les dégats sur l’image occidentale. On va donc entendre tout les organisations "democracy now.. in the American way" qui vont s’en donner à coeur joie sur l’ogre Russe.
Et peut-être ce qui calmera tout ce monde, c’est l’effondrement de l’économie américaine. On en parles pas en ce moment, mais ça commence à bien se préciser cette affaire là...
que nous vivons en des temps incertains...